France. Cabinet d’André Jarrot, ministre de la Qualité de la vie (1974-1976)

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Décret n°74-243 du 15 mars 1974 relatif aux attributions du ministre des affaires culturelles et de l’environnement
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Décret n°68-673 du 25 juillet 1968 portant transfert au Premier ministre d’attributions relatives à la jeunesse et aux sports
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Décret n° 68-672 du 25 juillet 1968 portant transfert au ministre de l’équipement et du logement des attributions relatives au tourisme
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Décret n°68-1030 du 14 novembre 1968 portant transfert au ministre de l’équipement et du logement des attributions relatives au tourisme
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Décret n° 74-214 du 7 mars 1974 relatif aux attributions du ministre de l’aménagement du territoire, de l’équipement et des transports
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Décret n°74-578 du 6 juin 1974 relatif aux attributions du ministre de la Qualité de la vie (M. Jarrot André)
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Organisation interne ou généalogie

Sont nommés au cabinet du ministre :

  • Georges Badault, préfet hors cadre, directeur de cabinet,
  • Bernard Magniny, maître des requêtes au Conseil d ’État, chargé de mission,
  • Hubert Haenel, magistrat à l’administration centrale du ministère de la Justice, chef de cabinet,
  • et Bernard Basset, ingénieur des ponts et chaussées, Gérard Jourdan, ingénieur en chef des mines, Hubert de Pelet, ingénieur du génie rural, des eaux et des forêts, Georges Seguin, agrégé de l’Université, conseillers techniques.
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Contexte général

Premières années de la politique environnementale en France.

Les principales missions d'André Jarrot, ministre chargé de la Qualité de la vie, sont les suivantes :

  • les attributions relatives à la protection de la nature et à l’environnement, précédemment dévolues au ministre des Affaires culturelles et de l’Environnement par le décret du 15 mars 1974,
  • les attributions relatives à la jeunesse, aux sports et aux loisirs, précédemment dévolues au Premier ministre par le décret du 25 juillet 1968,
  • les attributions relatives au tourisme, précédemment dévolues au ministre de l’Equipement et du Logement par le décret du 25 juillet 1968.

Né en 1909 à Lux en Saône-et-Loire (et décédé en 2000), André Jarrot est un homme politique français. Il est passionné de moto et de mécanique.

Pilote de moto, il devient champion de France de vitesse en 1937 en catégorie 500 cm3 et bat un record du monde l’année suivante sur le 24 heures. André Jarrot est d’ailleurs l'un des précurseurs de la motorisation électrique.

Pendant la seconde guerre mondiale, il entre en résistance après avoir été fait prisonnier en juin 1940 dans la ville auvergnate de Pont-du-Château, et réussit à s’évader et à rejoindre la Saône-et-Loire. Au sein du réseau Ali-France, il organise des passages en zone libre. Il s‘engage également au sein des Forces Françaises Libres (FFL) et effectue de nombreuses missions de sabotage. Parachuté pour la troisième fois en France en juillet 1944, André Jarrot est nommé délégué militaire de Saône-et-Loire et prend alors en charge l'organisation des maquis, ce qui contribue à la libération de la région.

Il devient Compagnon de la Libération par décret en 1944.

Après la guerre, il se tourne vers une carrière politique : responsable du RPF (Rassemblement du peuple français) en 1947, puis fondateur de l'UNR (Union pour la nouvelle République) en 1958, et ministre de la Qualité de la vie du gouvernement Jacques Chirac de 1974 à 1976.

Parallèlement, il exerce plusieurs mandats d'élu aux niveaux parlementaire et local (député, sénateur, membre du parlement européen).

Il est également président de la Confédération nationale des Combattants volontaires de la Résistance, président du Conseil national des Expositions du Travail (Meilleur ouvrier de France), et administrateur et président d'honneur de la Fondation de la Résistance.

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