Moeneclaey, Etienne (1897-1982)

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Moeneclaey, Etienne Frédéric Paul Joseph (fr)
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Étienne Moeneclaey est né le 14 février 1897 à Paris 7e. Son père, Frédéric Moeneclaey, a achevé sa carrière à la Cour des comptes comme conseiller référendaire.

Engagé volontaire en 1914 à 17 ans, il termine la guerre en 1919 avec le grade de sous-lieutenant, trois blessures et trois citations.

Licencié en droit, il entre comme adjoint à l’Inspection des finances en juillet 1920. Il est nommé inspecteur des finances en février 1923 et rejoint la Mission financière dans la Ruhr chargée de conseiller le général Degoutte, commandant l’armée française du Rhin, durant l’occupation de la Ruhr par la France et la Belgique. Il est détaché à la Mission interalliée de contrôle des usines et des mines (MICUM) pour diriger le service financier et exercer les fonctions de contrôleur financier. Il devient chef de la Mission financière dans la Ruhr le 15 avril 1924 et directeur de la Section financière franco-belge de la Ruhr (SFFBR) créée pour mettre en œuvre la coopération interalliée et recueillir les sommes provenant de l’exploitation des gages, du 1er mai 1924 à sa dissolution le 15 janvier 1925.

Étienne Moeneclaey est adjoint au contrôleur général de l'armée Litschfousse, délégué du Gouvernement au Comité d’évaluation aux prestations en nature dues aux armées d’occupation, pour négocier à Paris, entre le 17 novembre 1924 et le 5 mai 1925, les accords qui constituent le règlement financier des prestations des articles 8 à 12 de l'Arrangement rhénan.

Il représente ensuite la France auprès de la commission d'interprétation du règlement financier, chargée de trancher tous les litiges d'interprétation de principe concernant ces prestations, qui se réunit entre avril 1926 et octobre 1929. En décembre 1930, il fait don aux Archives nationales de ses papiers de fonction qui formeront la sous-série AJ/10.

Parallèlement, il fait carrière dans les cabinets ministériels. Recommandé à André Tardieu par un oncle député, il est chef adjoint de son cabinet comme ministre des Travaux publics (août 1926-novembre 1928), ministre de l’Intérieur (novembre 1928-novembre 1929), puis président du Conseil et ministre de l’Intérieur (novembre 1929-décembre 1930). Il est ensuite chef du cabinet d’André François-Poncet, sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil et à l’Économie nationale (janvier-septembre 1931).

En 1932 il rejoint l’administration des Régions libérées, rattachée au ministère des Finances en septembre 1933 sous le nom de service d’apurement et de liquidation des dommages de guerre, pour exercer les responsabilités de chef du service des prestations en nature dues par l’Allemagne au titre des réparations (1932-1934).

Étienne Moeneclaey est nommé directeur de l'administration des Monnaies et Médailles le 3 juillet 1934. Mobilisé comme capitaine en 1939-1940, il reprend sa place quai Conti et est promu inspecteur général des finances en octobre 1940.

Mis en cause à la Libération, il est blanchi par le jury d’honneur du ministère des Finances mais néanmoins inculpé d’intelligence avec l’ennemi par le parquet de la cour de justice de la Seine. L’affaire est classée sans suite le 31 mai 1946. Réintégré à l’Inspection des finances, il quitte les Monnaies et Médailles pour représenter l’État comme commissaire du Gouvernement auprès de la Banque transatlantique, l’Electro-crédit, l’Immobilière constructions de Paris, la Société française de financement de la copropriété (Seffico) et la Mutuelle industrielle (1947-1967).

Il est également enquêteur au titre du comité central d’enquête sur le coût et le rendement des services publics (1960) puis président du comité institué dans le département de la Seine en vertu de la loi du 24 juin 1950 en vue de donner son avis sur les opérations de prêts réalisés sur l’initiative des Caisses d’épargne (1961).

Admis à la retraite le 14 février 1967, il exerce encore des responsabilités de commissaire du Gouvernement à la Compagnie française d’investissements immobiliers et de gestion (Cofimeg) (1967-1970) puis de rapporteur particulier de la commission de vérification des comptes des entreprises publiques (1969).

Étienne Moeneclaey est décédé le 18 octobre 1982 à Paris 17e.

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Chef du service financier, chef du service de l’impôt sur le charbon, contrôleur financier de la MICUM.

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Membre de la Mission financière, détaché à la MICUM puis Chef de la Mission financière à partir du 15 avril 1924.

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Étienne Moeneclaey représente la France auprès de la commission d'interprétation du règlement financier des prestations des articles 8 à 12 de l'Arrangement rhénan d’avril 1926 à octobre 1929.

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Moeneclaey, Etienne (1897-1982)
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Étienne Moeneclaey est chef adjoint du cabinet d’André Tardieu.

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Moeneclaey, Etienne (1897-1982)
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Étienne Moeneclaey est chef du cabinet d’André François-Poncet.

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Étienne Moeneclaey est enquêteur au titre du comité central d’enquête sur le coût et le rendement des services publics.

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Siège de la Mission financière, de la MICUM et de la SFFBR

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Occupation de la Ruhr

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Siège de la commission d'interprétation du règlement financier des prestations des articles 8 à 12 de l'Arrangement rhénan

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Directeur de la SFFBR.