Soltner, Dominique (1936-....)

RDF/XML EAC
: 2021-12-20
: 2022-01-06
ℹ️
,
ℹ️
1936-10-01 (xsd:date)
ℹ️
ℹ️
ℹ️
Entretien avec le producteur
ℹ️
ℹ️
ℹ️
Site internet de Dominique Soltner
ℹ️
ℹ️
Page wikipédia consacrée à Dominique Soltner
ℹ️
ℹ️

Dominique Soltner est né le 1er octobre 1936. Il obtient en 1957 le diplôme d'ingénieur agronome à l’École supérieure d'agriculture d'Angers, tenue par les Jésuites, alors que l'enseignement y est tourné vers l'agriculture productiviste d'après-guerre.

À partir de 1962, Dominique Soltner enseigne les sciences et techniques de l’agronomie en Bretagne (lycée Pommerit), puis au lycée de Pouillé à Angers. Parallèlement, le centre d’enseignement rural par correspondance d’Angers (CERCA) lui demande de préparer des cours destinés à ses élèves.

Confronté au manque de supports pédagogiques adaptés à ce public, Dominique Soltner commence à publier des manuels pédagogiques d’agronomie et de zootechnie en 1968, dans une collection intituléeSciences et techniques agricoles, dont il assure l’écriture, l’illustration photographique et l’édition. Ces manuels portent à la fois sur l’élevage et la phytotechnie.

Abandonnant l’enseignement en 1972, il se consacre alors entièrement à la rédaction et la publication de ces manuels, en poursuivant la mise à jour de sa collection destinée aux étudiants en agronomie, puis en créant et publiant des ouvrages de vulgarisation destinés à un lectorat élargi. Ces ouvrages ont pour titreL’arbre et la haie(1998) ou encoreGuide du nouveau jardinage(2010).

Par ailleurs, il crée des fascicules dénommés « petits guides » et traitant de sujets comme les arbres et les haies champêtres ou encore l’utilisation du compost dans les jardins et les espaces verts. Ces opuscules ont pour la plupart été rédigés et édités à la demande de collectivités territoriales ou d’associations.

Dominique Soltner s’est particulièrement intéressé aux techniques agricoles respectueuses de l’environnement (agricultures biologique et raisonnée, culture sur « sol vivant »). Les trois hectares de terres qu’il possède en banlieue d’Angers et qu’il cultive à partir de 1971 lui permettent d’en expérimenter et d’en éprouver les principes.

Très impliqué dans le mouvement dit de « renouveau du bocage » dans l’ouest de la France, en réaction à l’usure des sols et à la transformation du paysage par la destruction des haies, conséquences des remembrements d’après-guerre, il a aussi été l’interlocuteur de structures locales soucieuses d’inclure l’environnement végétal dans la politique d’aménagement de leur territoire.

ℹ️
ℹ️