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Neveu du peintre et poète Jules Breton et issu d’une famille bourgeoise dont plusieurs représentants furent maires de Courrières (Pas-de-Calais), Jules-Louis Breton (1872-1940) est ingénieur-chimiste de formation et vient à Paris pour entrer au laboratoire de chimie de M. Schutzemberger au Collège de France. Sa carrière politique se dessine dès ses années d’étudiant durant lesquelles il se lance dans le militantisme socialisme. Il crée, en 1892, la revue socialisteLe Drapeau rougeet adhère au comité révolutionnaire central. En 1894, il est condamné à deux ans de prison pour un article contre le président Carnot au moment des attentats anarchistes mais est libéré au bout d’un an. En 1898, il est choisi par Édouard Vailland pour se présenter à la députation du Cher. Effectivement élu à l’âge de 28 ans, il siège à l’extrême gauche du groupe républicain socialiste. Durant ses mandats successifs (il sera réélu député sans interruption jusqu’en 1921, année où il deviendra sénateur), il se fait le rapporteur de nombreuses lois sociales, comme la loi Breton sur la réparation des maladies professionnelles ou la loi sur l'emploi des composés du plomb dans la peinture en bâtiment .
En tant que scientifique, il oriente ses recherches sur la création de voitures blindées et, en septembre 1914, est pressenti pour siéger à la Commission supérieure des inventions intéressant la Défense nationale. En 1916-1917, il est sous-secrétaire d'État aux inventions intéressant la Défense nationale (mise au point du char d'assaut) dans les gouvernements Briand, Ribot et Painlevé. Il démissionne en novembre 1917, mais est chargé des fonctions non rétribuées de directeur des inventions, des études et des expériences techniques jusqu’en 1922, date à laquelle la direction est transformée en Office national des recherches scientifiques et industrielles et des inventions (qui devient en 1938 le CNRS), dont il reste pendant 20 ans le directeur. En 1923, il crée le Salon des Arts ménagers, dont les bénéfices sont destinés à financer l’Office.
De janvier 1920 à janvier 1921, il est également ministre de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociales et s’intéresse tout particulièrement à relever le taux de natalité et la protection sociale de la famille. Il se préoccupe également dès 1922 du droit de vote des femmes.
Il est élu, en 1921, membre libre de l'Académie des sciences, dont il est le plus jeune membre.
Ayant échoué à être réélu aux élections sénatoriales de 1930, il se consacre désormais à ses travaux scientifiques. Directeur de la revueL’Encyclopédie parlementaire des sciences politiques et sociales, il laisse à sa mort, le 2 août 1940, de nombreux ouvrages sur les rayons X et les ampoules radiographiques, la télégraphie sans fil, les chars d’assaut, le plomb et ses composés ou la commande électrique des machines.
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André-Jules-Louis Breton est le fils de Jules-Louis Breton
Paul Breton est le fils de Jules-Louis Breton
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Lieu de décès
Lieu de naissance
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Député du Cher du 22 mai 1898 au 15 février 1921
Député du Cher de 1898 à 1921 puis sénateur du Cher de 1921 à 1930
Ministre de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociales
Académicien libre de l'Académie des sciences
Sénateur du Cher du 9 janvier 1921 au 13 janvier 1930
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