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Le Service civil international (SCI) est un mouvement laïc international de travail volontaire créé en 1920. Il réunit autour d’un ingénieur suisse et objecteur de conscience, Pierre Cérésole, des pacifistes européens qui pensent construire la paix en permettant aux différents peuples de mieux se connaître. Ils proposent donc à tous « les hommes et femmes de bonne volonté », quelle que soit leur nationalité, de venir réaliser un service volontaire au bénéfice d’une collectivité partout dans le monde. Le développement de ce service civil international est alors défini comme devant remplacer, à terme, les services militaires nationaux. Le SCI se donne également comme objectif la reconnaissance de l’objection de conscience dans les pays où elle n’existe pas.
La branche française est officiellement créée en 1936, bien que des chantiers aient lieu en France dès 1920. Mise en sommeil pendant la deuxième guerre mondiale, la branche française se reconstitue à la Libération, organisant des chantiers dès 1945.
Ces chantiers constituent son activité principale : en France ou à l’étranger (principalement l’été), week-end pour les membres des groupes locaux, pour les objecteurs de conscience, actions d’urgence suite à des catastrophes naturelles, volontariat à long terme en France ou à l’étranger (principalement au Maghreb), stages de formation pour les cadres de chantiers, etc. Le SCI développe aussi des actions en faveur de l’objection de conscience, de la paix dans le monde, de la non-violence, de l’immigration, de la justice sociale, des personnes âgées ou handicapées, etc.
A partir des années 1960, la branche française assure différentes tâches de secrétariat ou de représentation pour le compte du SCI international : les relations avec l’Afrique du Nord et avec l’Afrique de l’Ouest sont assumées par deux délégués internationaux au siège parisien.
De même, la coordination des actions d’urgence et des relations Est-Ouest est prise en charge par la branche française à certaines périodes.
La branche française compte alors une vingtaine de groupes locaux et de groupes régionaux dont certains deviennent des délégations régionales au début des années 1980. Dans les années 1970, elle est également propriétaire d’un village de vacances pour la rencontre entre familles françaises et immigrées à Moulès (Aveyron) et, des années 1960 aux années 1990, elle gère un centre de formation international, le Centre du Valier à Oust (Ariège).
Le SCI participe au démarrage d’un certain nombre de coordinations, la principale étant Cotravaux, organisme de cogestion puis de coordination pour le travail volontaire (principalement autour des chantiers internationaux). Il est également à l’origine de la création du Comité de coordination du service civil (réunissant les associations accueillant des objecteurs en service) et du Corps mondial de secours, puis d’Action d’urgence internationale (collectif international d’associations pour les interventions d’urgence suite aux catastrophes naturelles).
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Monique Hervo rejoint le SCI en 1956
Association fondatrice et membre de Cotravaux.
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Pierre Martin, membre du comité directeur de la branche française du SCI entre 1946 et 1949